Je reviens ici après un loooooooong moment d'absence pour poster la deuxième partie:
Chapitre 1
Depuis une année déjà les Glators avaient embarqué dans le robot-monde. On y avait édifié une ville nommée Glator II et les Matoran avaient retrouvé leur liberté. Au premier âge de la civilisation Glator, les toa étaient les chefs, et les Glatorian servaient à rêgler les différents entre les Matoran. Au deuxième âge, les Glatorians avaient fait un coup d’état, les Toa avaient fui et d’autres, en se cachant, avaient pris leur place. Le troisième âge avait commencé il y a un an. Les toa de troisième génaration étaient revenus au grand jour es Glatorian étaient toujours les chefs, mais les toa étaient les porte-paroles des Matoran, et étaient bien plus importants. Les Toa Glator de deuxième génération étaient devenus des Turaga, et dirigeaient la civilisation Matoran.
Meteros s’ennuyait. Depuis que les toa n’avaient plus à combattre, suite à la disparition de la fraude provoquée par leur retour inattendu, la vie devenait assez monotone. Ils n’avaient plus qu’à appliquer les demandes des Matoran concernant les droits de ces derniers, et un simple regard suffisait en général à convaincre les dirigeants de Glator… Il entendit soudain un bruit. Les Matoran continuaient à manifester pour leurs droits.
« Ils sont aussi arrogants que les Glatorian, ces Matoran. Quoi que, j’aurais fait de même… Si j’étais encore parmis eux… » pensa Meteros.
Il se leva du banc où il était assis et retourna à la résidence des toa.
« Salut, Meteros, ça va ? lui lança son ami Otaru
-Bof… Je m’ennuie un peu. » Répondit l’intéressé.
On entendit soudain un « BOUM » sonore à l’extérieur.
-Que… commença Meteros.
-Ne me dîtes pas que… dit Galator.
Gelika arriva en courant.
« ILS TIRENT SUR LES MATORAN !
-Mon dieu ! Matoran, je crois que tu vas être servis ! » s’ecria Otaru.
Les toa sortirent de chez eux. Déjà dix matoran étaient tombés raide morts. Des gardes leur tiraient dessus avec des lanceurs spiky.
PAN !
L’un d’eux s’écroula, la tête séparée du corps par un lanceur Toa. Un autre garde prit la parole :
« N’AVANCEZ PAS, TOAS !
-Ah oui ? s’insurgea Otaru, qui fonça tête baissée dans un des garde, ce qui eut pour effet de le faire tomber.
-Je ne crois pas ! acheva Galator.
PAN !
Il tomba. Le garde Glatorian avait tiré une balle Spiky sur Otaru.
-NON ! hurla Meteros.
Et ils foncèrent vers les gardes. Quelques minutes plus tard, tous étaient tombé.
Meteros était essoufflé.
-Ils ont mangé quoi ce matin ? s’énervait Galator.
-Otaru. Non… dit Meteros dans un souffle.
Et il s’élança vers son ami. Le corps de ce dernier était traversé par un gros trou.
-Me…Te…Ros… » dit-il à ce dernier avant de fermer des yeux qu’il n’allait plus jamais rouvrir.
Chapitre 2
Après la mort d’Otaru, ce dernier fut enterré et pleuré par les Matoran, les Turaga et les toa. Ceux-ci se dirigèrent dès le lendemain au palais du gouvernement de Glator. Ils furent accueillit par le dirigeant : Rotrad.
« Vous avez sollicité ma vue, me voilà. Que me voulez-vous, Toa ?
- Hier, vers Midi, commença Gelika, vos gardes ont tiré sans raison sur des Matoran. Venu les défendre, l’un de nous a été mortellement blessé.
-Ah… Il s’en est sortit ? demanda bêtement Rotrad.
-Excellence, « mortellement » veut dire quelque chose. Dit Meteros
-Oh… Toutes mes… condoléances ?
-Merci. Maintenant, venons-en au fait : pourquoi ?
-Hmm… Eh bien… Je n’ai aucune idée de ce qui a pris aux gardes : ce sont des robots, ils ont du avoir un court circuit !
-Sachant qu’ils sont commandés à distance par des ingénieurs, en cas de court-circuit ils se seraient arrêtés, non ? dit Galator.
-Eh bien… commença Rotrad.
-Je crois qu’il se fiche de nous… chuchota Gelika à Meteros.
-Je crois aussi. Rotrad, dîtes-nous la vérité et nous ne vous feront aucun mal.
-En revanche, ne la dîtes pas et on vous en fait ! Ricana Galator.
-D’accord, je vais tous dire ! prévint tout de suite le dirigeant. En fait, c’est un virus d’origine inconnue qui s’est infiltré dans les machines et qui a commandé aux robots de tuer les Matoran. On sait juste qu’il n’a put être lancé que par un des ordinateur qui contrôlent les robots !
-EH BEN VOILA ! fit Galator. Ca nous avance un peu plus, ça !
Meteros dit alors :
-Amenez tous les conducteurs de robots. Ils sont tous suspects.
Chapitre 3
Des êtres de taille petite arrivèrent devant les Toa interloqués.
« Les conducteurs de robots de Glator sont des Matorian : un croisement biologique entre les Matoran et les Glatorian, qui sont utilisés comme esclaves. Expliqua Rotrad.
-Esclaves ! S’insurgea Gelika. Pas étonnant qu’ils se retournent contre nous alors ! Ils pensent que nous sommes responsables ! Ils ne sont même pas payés !
-Mais… Ils ne sont pas intelligents comme nous…
-C’est vous qui avez une cervelle de fikou ! Continua-elle. Vous les libérerez s’ils le veulent !
-Vous n’avez pas d’ordres à me donner ! Aboya le dirigeant.
-Si ceux sont un croisement entre les Matoran et les Glatorian, alors ils sont sous la responsabilité des Turaga et vous. Fit remarquer une voix derrière eux.
Turaga Staro, qui avait donné à Meteros le pouvoir d’un Toa, s’avançait vers eux.
-Euh… commença Rotrad.
-Vous devrez libérer ces… Matorian, dîtes-vous ? S’ils le désirent.
-Hum… fit-il, déconcerté. Eh bien, c’est d’accord, je… »
Les Matoran nui avaient disparu.
-Je crois qu’ils tenaient à leur liberté. Gloussa Galator.
-MINCE ! s’écria Makula. Nous avons oublié de les interroger !
-Ils faut les rattraper ! Scanda Galator.
Chapitre 4
Une grande course poursuite s’engagea dans les ruelles du robot-monde. Les petits êtres s’enfuyaient en tous sens, ainsi les toa se séparèrent.
Gelika, à la poursuite d’un Matorian rouge, s’enfonça dans une rue très sombre. Sa nyctalopie lui permettait de voir où allait le petit être, mais quand soudain elle ne le vit plus, elle se retrouva face à deux choix.
« A droite ou à gauche ? pensa-t-elle. Après tout, je n’ai rien à perdre. Allez, à gauche ! »
Mais soudain, un inconnu la frappa très fort sur la tête, et elle s’évanouit.
Pendant ce temps, Meteros suivait le Matorian bleu dans une avenue bourrée de Glatorian. Leur grande taille l’empêchait de voir à plus de cinq mètres, le Matorian, lui, filait entre les jambes des passants. La course-poursuite ne s’améliorait pas… Soudain, un silhouette imposante de dressa devant lui. Il n’eut pas le temps de voir qui c’était qu’il était déjà par terre, assommé.
Galator courait après un Matorian vert, tel un (mot censuré) de canon. Il allait le rattraper lorsque le petit être vira brusquement à droite. Le toa eut peine à s’arrêter, et le fuyard prenait de l’avance.
-Tu ne t’échapperas pas !!! hurla-t-il.
Mais soudain, il reçut un violant coup sur la tête. Et tout fut noir.
Makula, de son coté, poursuivait un Matorian noir. Ce dernier semblait connaître la ville par cœur, pourtant il lui semblait bien que ces êtres n’avaient jamais bougés de leur poste de contrôle des gardes. Mais, distraite, elle ne vit pas le mur dans lequel elle rentra, tête baissée.
Tous les toa étaient désormais K.O., et leurs agresseurs, qui semblaient alliés aux Matorian, les trainait dans un endroit inconnu…
Deux heures plus tard…
Meteros se réveilla dans une salle sombre, hermétique à toute lumière. Il avait une grande douleur à la tête. Il essaya de bouger les bras, et les jambes, car il n’était pas attaché, mais il n’y arrivait pas.
-Meteros ? C’est toi ? lui dit une voix.
-Ge… Gelika ? dit faiblement ce dernier.
-Oui, c’est moi. Nous avons été assommés.
-Et apparemment, on nous a paralysés. Fit quelqu’un d’autre.
Meteros reconnut la voix de Galator.
-Nous sommes tous là ? demanda Meteros.
-Non, Makula manque à l’appel… fit Galator. Je crois qu’ils n’ont pas réussi à l’attraper.
Et pendant ce temps, autre part dans la ville, Makula reprit ses esprits.
-Mmmmmh… Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Sa vue redevint nette, puis elle se souvint : elle était rentrée dans un mur.
« Quelle idiote ! J’ai perdu le Matorian. Bon, revenons au palais. J’aurais peut-être des explications… »
Chapitre 5
Meteros, Gelika et Galator, couchés dans une salle sombre et poussiéreuse, attachés, attendaient un signe. Soudain, quelqu’un ouvrit brutalement la porte. C’était un Glatorian. Meteros, évidemment, le reconnut.
-Héhé ! ricana-t-il. Salut, blanc-bec !
Pendant ce temps-là, Makula revenait au palais. Elle se disait que les autres toa y étaient revenus eux-aussi, bredouilles ou pas. Elle ne trouva que Turaga Staro.
-Eh bien, lui dit-il, les autres ne sont pas avec toi ?
-Je pensais qu’ils seraient ici ! Où est le dirigeant ?
-Oh, il est repartit. Son statut ne lui accorde pas beaucoup de temps, ne nous en déplaise.
-Mouais… lâcha-elle… En tout cas, si les autres ne sont pas revenus, il a du leur arriver quelque chose.
-C’est vrai qu’ils sont parti il y a trois heures.
-Trois heures ! s’étonna la toa. J’ai donc dormis si longtemps ?
-Il faut croire. Que t’est-il arrivé ? interrogea Staro.
-J’ai percuté un mur, en poursuivant le Matorian. Je me suis évanouie.
-Je vois. Néanmoins, il faut retrouver tes amis.
-Je veux bien, mais comment ?
-C’est à méditer. Viens…
Pendant ce temps, à l’autre bout de la ville, les trois toa faisaient face à…
-Lirak ! C’est vous… Enfin, c’est toi !
-Ben oui, l’blanc bec. C’est ton maître adoré ! le nargua le Glatorian.
-Meteros n’a plus de maître ! fit Makula.
-C’est bien dommage pour vous. Car si vous ne m’obéissez pas, vous allez mourir ici ! Hahaha !
-Qu’est-ce que tu veux de nous ! rugit Galator.
-Peu de choses. Que vous assassiniez le dirigeant de Glator.
-Rotrad ? Et pourquoi cela ? dit Meteros.
-Mais voyons… Pour le pouvoir ! Pour quelle autre raison ? J’ai depuis plusieurs mois les Matorian sous mes ordres ! C’est moi qui leur ai dit de tuer votre ami. Il doit vous manquer, n’est-ce pas ? se moqua Lirak.
Meteros sentait la fureur monter en lui. Il voulait arracher ses chaînes, et lui trancher la tête. Mais il n’avait plus de force…
-En attendant, continua le Glatorian, ces petits êtres ont put, au fil des mois, dérober des documents secrets, des plans, toutes sortes de choses qui pouvaient me permettre de prendre possession de ce vaisseau.
-Mais que comptes-tu faire après ? interrogea Makula.
-Le diriger vers les lunes d’Arthook.
Il y eut le silence pendant cinq secondes.
-Les lunes d’Arthook ? s’exclama Galator.
-Les terres sombres ? fit Meteros. Tu veux diriger le Robot-Monde vers les Terres sombres ?
Et le masque tomba.
Chapitre 7
Ce fameux interrogatoire ne donna rien de concluant. Les Makuta ainsi que les Vahki étaient entrainés pour résister aux douleurs psychiques et mentales, et personne ici n’avait de dons de lire dans les pensées. Lirak finit par dire :
-De toute façon, c’est fini pour vous. Même si je meurs, mes Vahki sont déjà partis donner les plans aux autres… Nous allons diriger le vaisseau vers le Lunes d’Artook, et vous ne pourrez rien y faire.
Il y avait aussi un gros problème dans l’immédiat : on savait désormais que le robot géant abritant la nouvelle cité de Glator allait bientôt foncer droit vers les lunes, et aucun d’entre eux, pas même les Turaga, ne savait comment l’arrêter. Une fois que la machine changerait de cap, il n’y aurait plus rien à faire.
On s’occupa en premier lieu de l’exécution de Lirak et des Vahki. Puis Staro prit la parole :
-Bon. Nous devons donc arrêter les Makuta Kutrak. On ne peut pas prévenir la population sans créer la panique, et une grosse partie de notre gouvernement est infiltré.
-C’est assez simple… dit Gelika. Il nous suffit d’interroger les Kutrak que nous connaissons déjà, comme Hortans ou Piruds.
-Il faudra être discret. Si nous n’avertissons pas la population, ils ne doivent pas être enlevés en pleine rue, sous les yeux de tout le monde… fit remarquer le Turaga.
-Et si on opérait de nuit… ? dit Galator d’un ton sombre. Il nous suffit d’attendre qu’il n’y ait plus personne dans les rues, et hop, on rentre chez lui, et on l’interroge.
-Cela semble la meilleure solution, en effet… admit Staro.
Il fut donc décidé que l’on opérerait ainsi. Ce jour-là fut assez calme à Glator. La disparition de cinq Toa et d’un Turaga était passée inaperçue, et leur réapparition ne choqua personne. Ils s’installèrent chez eux, confortablement, puis attendirent tranquillement que la nuit tombe sur la cité. Il ne s’agissait pas d’une véritable nuit, mais d’une nuit artificielle. Les grandes lumières éclairant la cité s’éteignaient à une certaine heure, laissant place au sombre.
C’est donc assez tard, alors que toutes les échoppes avaient fermé, que cinq individus se glissèrent dans la pénombre… Meteros fermait la marche. Il ne s’était pas vraiment remis de son échec, et était en plein complexe d’infériorité.
Le Turaga Hortans était un petit être de couleur marron, qui avait, quand il était Matoran, été un grand ami de Galator, jusqu’à sa disparition soudaine. Il était en fait devenu un Toa, aux côtés de Staro, et trois autres individus. Il ne dormait pas, car ses lumières demeuraient allumées. Plongé dans des dossiers de la plus haute importance, il ne vit pas que des intrus avaient pénétré chez lui. Soudain, deux lames lui passèrent sous la gorge.
-Ne bouge plus d’un pouce...
Les quatre Toa entrèrent dans la pièce, suivis de Staro, qui s’appuyait sur son bâton. Le faux Turaga était piégé.
-Que… Que me voulez-vous… ? lâcha-t-il d’un ton calme.
-Tu le sais bien Hortans. Répliqua Staro sévèrement.
-Nous vous avons percé à jour. Allez, Makuta, dévoile ton vrai visage.
L’intéressé ne fléchit pas. En réponse, les quatre Toa lui sautèrent dessus. A ce moment Hortans changea de forme. Il s’agrandit, et ses adversaires furent projetés au sol.
-Vous m’avez forcé à me trahir… haleta-t-il. Il porta la main à son oreille et dit : Apportez les plans, puis commencez la manœuvre de changement cap. Nous sommes découverts. Terminé.
A peine avait-il coupé la transmission avec ses congénères qu’il reçut une boule de feu lancée par Meteros de plein fouet. Staro tendit ensuite la main et des liens serrèrent.
-C’est fini… maintenant… dit le Toa du feu d’une voix mal assurée.
Hortans ne dit rien de plus que Lirak. Quand il apprit la mort de ce dernier, il ricana :
-Lirak était le plus faible d’entre nous. C’est pour cela qu’il a utilisé l’apparence d’un Glatorian sans importance.
-Et toi ? Pourquoi avoir tué Hortans ? cria Galator, au comble de la rage.
-Il fallait un intermédiaire du côté des Turaga. Il était d’ailleurs amusant de constater que vous ne compreniez toujours pas la supercherie. Vous l’avez même découverte par hasard, et si ces idiots de Vahki n’avaient pas tiré sur les Matorans, vous n’en seriez même pas là. D’ailleurs, votre ami en a fait les frais.
-Je t’interdit de parler d’Otaru comme ça ! ragea Meteros.
-Il était bien plus intelligent que vous, celui-là. Il avait déjà compris qu’il se tramait quelque chose. Il avait enquêté, seul, et vous aurait dit tout ce qu’il savait si nous ne l’avions pas tué sur la route. De toute façon, cet interrogatoire est terminé.
-Comment ça ? dit Makula.
Soudain, dans une grande détonation, le mur s’ouvrit, et cinq créatures encerclèrent les Toa et le Turaga.
-Bonjour, mes frères… fit Hortans.
Libéré de ses liens, il se releva, et se mit aux côtés de ses confrères. Les Makuta Kutrak avaient piégé les héros.
Chapitre 8
Quatre Toa faisaient face à six Makuta. La partie était perdue d’avance. Les Makuta étaient plus puissants et plus nombreux qu’eux, et même avec l’aide de Staro…
-Où est le Turaga ? lança Galator.
Tous regardèrent derrière eux, et se rendirent compte que l’ancêtre avait disparu.
-Ah ! Ah ! Ah ! nargua le faux Hortans. Il a compris que vous n’aviez plus aucune chance, et il a pris la poudre d’escampette.
Le combat s’engagea sur ses mots. Les six Makuta foncèrent sur les quatre Toa. Ceux-ci esquivèrent les premiers coups, puis ripostèrent. Au moins, la taille leur donnait un léger avantage. Meteros parvint à faire tomber un des monstres d’une balayette bien placée, pendant qu’un direct de Galator envoya valdinguer le faux Hortans dans la poussière.
Makula, elle, esquivait tant bien que mal les poings des deux ennemis qu’elle affrontait en même temps. Galator, libéré, fonça dans l’un deux, et le fit trébucher. La brute sortit son arme et dit :
-Ta route s’arrête ici.
Il lui trancha la tête. Ce combat n’était peut-être pas encore perdu. Mais soudain, le faux Hortans poussa un hurlement rageur, et sortit une gigantesque épée avant de charger sur le meurtrier de son frère. Un bras fut tranché. Galator hurla de douleur, puis tomba évanoui sur le sol.
Gelika était déjà dans le même cas. Et Meteros, qui combattait deux ennemis, allait finir dans le même cas. Le toa du feu s’adressa à Makula :
-Cette fois, je crois que l’on peut dire que l’aventure s’arrête.
Ils se regardèrent dans les yeux, mais soudain, quelque chose se produisit. Les Makuta regardèrent autour d’eux, mais rien.
Soudain, le plafond se fissura. Une pluie de débris tomba sur les combattants, qui se protégèrent le visage. Et quand la lumière reprit le dessus, dix Glatorian armés étaient en face de cinq Makuta. IL ne fallut pas plus d’une dizaine de secondes pour qu’ils en viennent à bout. Lorsque tous étaient hors d’état de nuire, une voix bien connue se fit entendre, et des liens les enserrèrent.
Péniblement, Meteros et Makula se relevèrent. Staro parut devant les Toa, et, devant leur incompréhension, leur expliqua tout : il avait réussi à s’éclipser, et s’était empressé d’aller trouver les Glatorian. Il les avait mis au courant du danger. Désormais, la population savait. Rotrad avait envoyé les dix Glatorian qui se trouvaient devant eux pour mettre dix Makuta hors d’état de nuire.
-Mais tout n’est pas fini. ajouta-t-il. Le cap a bien été changé. Le robot se dirige vers les Lunes d’Artook, et nous ne pouvons plus l’arrêter. Il nous faut, en premier lieu, savoir quels sont les morts. Nous en connaissons trois : le Glatorian Lirak, le Turaga Hortans et le Matoran Piruds. Voyons les autres…
Staro tendit sa main. Une sorte de force invisible transforma les Makuta en Glatorian, l’un deux en Hortans, et un autre en Piruds.
-Threor, Hokrans, Raflis. Trois Glatorian de haut niveau dans la Division 1. Ils n’ont pas perdu leur temps.
Soudain, les liens se desserrèrent. Les Glatorian pointèrent leurs armes sur les Makuta qui se relevaient. L’un d’eux prononça un mot :
-Extermination.
Ils explosèrent dans un nuage de fumée et leurs cendres retombèrent sur le sol.
-Oh non… comprit Staro. Il se sont suicidés.
-Ce qui signifie ?
-On ne sait pas comment fonctionne le robot. Les scientifiques Glatorian ont seulement trouvé comment le faire décoller, mais pas le diriger. Ils pensent que ces commandes étaient régies par une entité, mais celle-ci n’est plus dedans. Nous atterriront sur les Lunes d’Artook. Nous allons devoir nous poser sur les Terre Sombres. Il faut prévenir la population.
Epilogue
Il n'y avait désormais plus d'alternative. Le robot-monde qui avait été le refuge de tout le peuple depuis la destruction de la planète, qui, on l'avait appris au passage, avait été accélerée par les Makuta Kutrak, allait attérir sur les Lunes d'Artook, sans que l'on puisse faire quoi que ce soit pour l'empêcher. Ils ne savaient pas ce qui les attendait, mais vu que c'était un plan des Makuta, celà ne promettait rien de bon...
Si leur plan avait été découvert avant le décollage du robot, il aurait pu être déjoué, mais ils avait été mené à bien, malgré toute l'enquiête menée les jours passés. Tout ce qu'on savait, c'est que comme l'infiltration avait eu lieu en même temps que les tournois de Glator sur la planète, les Makuta étaient arrivés il y a tout au plus trois ans.
La population fut avertie. Les Matoran se virent distribuer des armes pour se défendre une fois arrivés sur une des Lunes d'Artook. Ce qui allait sûrement se produire. Elles furent bientôt en vue depuis les écrans de la salle gigantesque de la tête du robot. Trois lunes, dont une grande, et deux petites gravitant autour. Les trois étaient complètement désertiques, jaune et noir, et celà faisait peur à voir. Les trois Lunes d'Artook portaient bien leur nom.
Mais ils ne se laisseraient pas faire. Ils ne se déclareraient pas vaincus avant le début de la guerre potentielle.